Collaboration Caliban Midi – K. Danse / Work in progress 2020-2021

Dance and robotics: 3 women + 1 semi autonomous animated machine.

Jean Marc Matos – Thomas Peyruse     One page  –  dossier – see photos below

– Résidence d’échange à venir : Halle de la machine, Toulouse, février 2021 photos

– Présentation scolaire : 6 octobre, Théâtre Marcel Pagnol, Villeneuve-Tolosane

– Première sortie de résidence exploratoire : 2 et 3 octobre 2020, le Ring Scène périphérique, Toulouse

*Magh, création du chorégraphe Jean-Marc Matos, en collaboration avec le roboticien Thomas Peyruse, met en scène trois interprètes-danseuses Lisa Biscaro Balle, Ambre Cazier et Marianne Masson en présence d’une machine atypique. Une occasion unique pour questionner notre relation comme humain, corps, face à cet objet capable de consommer de l’énergie pour se mouvoir, cet animal éternel. La pièce s’attache à explorer de nouvelles poésies sur cette relation dystopique Humain vs Machine.

Comment faire dialoguer ces différentes intelligences ? Celle de la matière, du corps, de l’animal avec celle de la machine. Comment construire ce dialogue entre le « vivant » et l’immortalité de la machine ? Comment explorer les relations « physiques » de réciprocité, fusion et conflit ?

À l’heure de l’intelligence artificielle, il s’agit de bousculer l’interface corps-machine.

Équipe :

  • Conception, chorégraphie : Jean-Marc Matos
  • Aide à la conception : Anne Holst
  • Danseuses interprètes : Ambre Cazier, Lisa Biscaro Balle, Marianne Masson
  • Marionnettiste numérique : Claire Madern
  • Roboticien : Thomas Peyruse
  • Plasticienne (Machine Vivante) : Manon Schnetzler
  • Création lumières : Fabien Leprieult
  • Design sonore : Jean-Marc Matos
  • Musiques : Caterina Barbieri
  • Vidéo teaser : Jonas Lopez
  • crédits photos : Angelica Ardiot

Partenaires du projet :

  • Théâtre le Ring – Toulouse (résidence et première forme exploratoire 2 et 3 octobre 2020)
  • Théâtre Marcel Pagnol – Villeneuve-Tolosane (résidences et diffusion pour scolaires 6 octobre 2020)
  • Studio la Vannerie (Cie La Baraque) (résidence d’écriture 2-6 novembre)
  • Centre culturel Bellegarde – Toulouse (résidences de recherche)
  • Quai des Savoirs – Toulouse (résidence de recherche)
  • La Grainerie – Balma (diffusion – démarche en cours)
  • Projet culturel numérique – Pays Portes de Gascogne, Gers – démarche en cours
  • Théâtre de la Médiathèque de Samatan – Gers (résidences et diffusion – démarche en cours)
  • La Halle de la machine – Toulouse, projet original de collaboration en préparation
  • Institut International de la Marionnette – Charleville Mézières (résidence février 2021)
  • IRIT – Toulouse (partenaire scientifique et technologique)
  • LIRMM – Montpellier (partenaire technique)
  • Université de Montpellier, art/culture
  • INRIA – Bordeaux (partenaire technique)
  • Caliban Midi (Sponsor – fabrication de la machine)

Aide à la création : Ville de Toulouse, Conseil Régional Occitanie (Projets culturels « numérique et innovation »), Département de la Haute-Garonne, Spedidam

 
 
 
 
 
 
 
 
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Propos :

La rencontre inédite entre trois humaines et une machine flexible dotée d’un caractère très moyennement souple.

La « grâce », le contrôle, la surveillance et la réification du corps contraint.

Trois femmes/personnages hybrides prises entre désir, peur, résistance, et quête de sens dans un espace sous tension.

Un projet de double écriture centrée sur le fonctionnement mouvementé d’une machine dite « vivante » (dotée de comportement autonome) et d’une danse de « résistance / cohabitation » avec le machinique.

Le projet

Dans ce rapport à la science et à la technologie numérique, qui s’incarne directement par la danse dans la série des récents spectacles (tels Myselves, Deux Pandores, RCO, BodyFail, …), le projet *MAGH s’inscrit dans le prolongement des réflexions engagées depuis plusieurs années par Jean-Marc Matos, cherchant à souligner les difficiles relations que les corps entretiennent avec les « machines », les concrètes autant que les abstraites, sur les plans d’une écologie sociale, psychologique, poétique, critique …

S’agissant ici de la rencontre entre écriture chorégraphique et objet scénique robotisé, l’œuvre propose au spectateur une expérience perceptive où se pose de manière aiguë le problème de notre relation en devenir avec l’intelligence artificielle et les technologies ubiquitaires.

Le spectateur est à la fois voyeur et observé, par des corps en état de permanente surveillance, contraints, assujettis, conformes, … laissant se développer le potentiel subversif, entrevu derrière la capacité à « danser », au-delà du dessein normatif du modèle habituel humain-machine. Les corps se faisant eux-mêmes expressifs apparaissent les plus aptes à délivrer une part d’indicible et de provocation. Mais rien n’est si sûr : nous sommes aussi amenés à faire nôtres les règles mêmes du contrôle.

Cette confrontation Humain-Machine renvoie à toute une tradition du corps mécanique, de l’automate (Heinrich Von Kleist, Loïe Fuller, le ballet triadique du Bauhaus, le ballet Petrouchka, Coppelia, les œuvres de Rebecca Horn, etc.). … Mais aussi aux « 3 grâces » ! Entre « humanité » et « marionnette – théâtre d’objet », entre rencontres avec une altérité menaçante et résistances compulsives, le projet donne lieu à un spectacle, une performance, et une installation plastique participative.

Sans être nécessairement dans une position uniquement frontale, Jean-Marc Matos révèle avec ses différentes productions les mécanismes de contrôle et de manipulation à l’œuvre aujourd’hui dans le monde, qui conditionnent nos gestes et comportements quotidiens (…)

*Magh serait l’origine étymologique commune des mots Makhana, Machine, Magie, et peut-être du verbe anglais May.

Collaboration Caliban Midi – K. Danse / Création en chantier 2020-2021

Danse et robotique : 3 humaines + 1 machine animée semi-autonome.

Jean Marc Matos – Thomas Peyruse     One page  –  dossier – voir photos plus bas – presse récente

– Résidence d’échange – Laboratoire ouvert : Halle de la machine, Toulouse, 26-31 octobre 2021 photos

– Présentation scolaire : 6 octobre, Théâtre Marcel Pagnol, Villeneuve-Tolosane

– Première sortie de résidence exploratoire : 2 et 3 octobre 2020, le Ring Scène périphérique, Toulouse

*Magh, création du chorégraphe Jean-Marc Matos, en collaboration avec le roboticien Thomas Peyruse, met en scène trois interprètes-danseuses Lisa Biscaro Balle, Ambre Cazier et Marianne Masson en présence d’une machine atypique. Une occasion unique pour questionner notre relation comme humain, corps, face à cet objet capable de consommer de l’énergie pour se mouvoir, cet animal éternel. La pièce s’attache à explorer de nouvelles poésies sur cette relation dystopique Humain vs Machine.

Comment faire dialoguer ces différentes intelligences ? Celle de la matière, du corps, de l’animal avec celle de la machine. Comment construire ce dialogue entre le « vivant » et l’immortalité de la machine ? Comment explorer les relations « physiques » de réciprocité, fusion et conflit ?

À l’heure de l’intelligence artificielle, il s’agit de bousculer l’interface corps-machine.

Équipe :

  • Conception, chorégraphie : Jean-Marc Matos
  • Aide à la conception : Anne Holst
  • Interprètes : Ambre Cazier, Lisa Biscaro Balle, Marianne Masson
  • Marionnettiste numérique : Claire Madern
  • Roboticien : Thomas Peyruse
  • Plasticienne (Machine Vivante) : Manon Schnetzler
  • Création lumières : Fabien Leprieult
  • Costumes : Flaure Diallo
  • Design sonore : Jean-Marc Matos
  • Musiques : Caterina Barbieri
  • Vidéo teaser : Jonas Lopez
  • crédits photos : Angelica Ardiot

Partenaires du projet :

  • Le Ring – Scène périphérique – Toulouse (résidence et première forme exploratoire 2 et 3 octobre 2020)
  • Théâtre Marcel Pagnol – Villeneuve-Tolosane (résidences et diffusion pour scolaires 6 octobre 2020)
  • Studio la Vannerie (Cie La Baraque) (résidence d’écriture 2-6 novembre 2020)
  • Centre culturel Bellegarde – Toulouse (résidences de recherche décembre 2018)
  • Quai des Savoirs – Toulouse (résidence de recherche, juin 2019)
  • La Grainerie – Balma (diffusion – démarche en cours)
  • La Halle de la machine – Toulouse, projet original de collaboration sous forme de laboratoire ouvert (25-31 octobre 2021)
  • Institut International de la Marionnette – Charleville Mézières (résidence 29 jun-2 juillet 2021)
  • IRIT – Toulouse (partenaire scientifique et technologique)
  • LIRMM – Montpellier (partenaire technique)
  • Université de Montpellier, art/culture
  • INRIA – Bordeaux (partenaire technique)
  • Caliban Midi (sponsor – fabrication de la machine)

Aide à la création : Ville de Toulouse, Conseil Régional Occitanie (Projets culturels « numérique et innovation »), Département de la Haute-Garonne, Spedidam

 
 
 
 
 
 
 
 
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Propos :

La rencontre inédite entre trois humaines et une machine flexible dotée d’un caractère très moyennement souple.

La « grâce », le contrôle, la surveillance et la réification du corps contraint.

Trois femmes/personnages hybrides prises entre désir, peur, résistance, et quête de sens dans un espace sous tension.

Un projet de double écriture centrée sur le fonctionnement mouvementé d’une machine dite « vivante » (dotée de comportement autonome) et d’une danse de « résistance / cohabitation » avec le machinique.

Le projet

Dans ce rapport à la science et à la technologie numérique, qui s’incarne directement par la danse dans la série des récents spectacles (tels Myselves, Deux Pandores, RCO, BodyFail, …), le projet *MAGH s’inscrit dans le prolongement des réflexions engagées depuis plusieurs années par Jean-Marc Matos, cherchant à souligner les difficiles relations que les corps entretiennent avec les « machines », les concrètes autant que les abstraites, sur les plans d’une écologie sociale, psychologique, poétique, critique …

S’agissant ici de la rencontre entre écriture chorégraphique et objet scénique robotisé, l’œuvre propose au spectateur une expérience perceptive où se pose de manière aiguë le problème de notre relation en devenir avec l’intelligence artificielle et les technologies ubiquitaires.

Le spectateur est à la fois voyeur et observé, par des corps en état de permanente surveillance, contraints, assujettis, conformes, … laissant se développer le potentiel subversif, entrevu derrière la capacité à « danser », au-delà du dessein normatif du modèle habituel humain-machine. Les corps se faisant eux-mêmes expressifs apparaissent les plus aptes à délivrer une part d’indicible et de provocation. Mais rien n’est si sûr : nous sommes aussi amenés à faire nôtres les règles mêmes du contrôle.

Cette confrontation Humain-Machine renvoie à toute une tradition du corps mécanique, de l’automate (Heinrich Von Kleist, Loïe Fuller, le ballet triadique du Bauhaus, le ballet Petrouchka, Coppelia, les œuvres de Rebecca Horn, etc.). … Mais aussi aux « 3 grâces » ! Entre « humanité » et « marionnette – théâtre d’objet », entre rencontres avec une altérité menaçante et résistances compulsives, le projet donne lieu à un spectacle, une performance, et une installation plastique participative.

Sans être nécessairement dans une position uniquement frontale, Jean-Marc Matos révèle avec ses différentes productions les mécanismes de contrôle et de manipulation à l’œuvre aujourd’hui dans le monde, qui conditionnent nos gestes et comportements quotidiens (…)

*Magh serait l’origine étymologique commune des mots Makhana, Machine, Magie, et peut-être du verbe anglais May.