Production 2017-2018- … 2023
Site internet du projet
Installation performance « danse et intelligence artificielle »
de Clément Barbisan (programmeur), Thomas Guillemet (artiste et designer) et Jean-Marc Matos (chorégraphe)
Conception & création
 Pulsar The Open Art Prize
>> Teaser vidéo
dossier complet
presse :  magazine Art&Science

Présentation à venir :
– 27 novembre 2020, Nuit européenne des chercheur.ses.s, Cité de l’espace, Toulouse (annulée pour cause de pandémie Covid)
Présentations récentes :
– 30 septembre 2018, Entretiens de Royaumont, La Sorbonne Abu Dhabi, Abu Dhabi, Emirats Arabes Unis et l’Institut Français des Emirats Arabes Unis
– 6 février 2018, Pyramide du Louvre (soirée privée Accenture – voir diaporama plus bas)
– mai 2018, exposition « mutations/créations : coder le monde », Centre Georges Pompidou, Paris
– avril 2018, Galerie du Crous, Paris (exposition personnelle de Thomas Guillemet)
– 8-14 décembre 2017 Fondation Groupe EDF, Paris

Partenaires de réalisation : Pauline Lavergne (danseuse-performeuse), Yoan Rihouay (réalisateur vidéo), Stefano Piana (informaticien développeur  InFomus Casa Paganini, Directeur Antonio Camurri) – Analyse automatisée des qualités de mouvement réalisée avec EyesWeb.

« Le corps comme limite du code ». Une installation interactive grandeur nature dans laquelle le visiteur, par ses « qualités de mouvements inhabituels”, a la capacité d’épuiser le code informatique et mener au « crash » le système numérique qui le suit à la trace et analyse ses moindres gestes.

Partenaires : Pulsar The Open Art Prize, Fondation Groupe EDF, TechShop Paris/Ivry, Drac Ile de France, Le Centre d’Art Contemporain d’Auvers sur Oise, La Fondation de France, Station F, Accenture, Centre de Recherche InfoMus Casa Paganini, Gênes, Italie

Les visiteurs expérimentent ce laboratoire d’explorations corporelles dans lequel leurs gestes sont transcrits sur les plans visuel et sonore en temps réel via un réseau de neurones réalisé en collaboration avec InfoMus*, et médié chorégraphiquement par de la performance dansée. Le calcul par la machine des gestes des participants en est une interprétation en vision miroir. A l’issue de chaque expérimentation les gestes captés par la machine sont collectés sous la forme d’une partition d’« erreurs » gestuelles visible dans le dispositif de l’installation. 
*Centre de Recherche InFomus Casa Paganini, Gênes, Italie

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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photos Le Louvre : Jean-Marc Matos

montage vidéo : Yoan Rihouay

Quelques échanges sur internet :

« … Le système bloque lorsque le mouvement sort du langage « normé » donc du moment où l’on adopte des postures, gestes et mouvements hors du commun. Et c’est là que la silhouette verte apparaît, le son se bloque.
Plus l’utilisateur-trice propose des gestes et mouvements hors du commun plus elle/il active la possibilité de faire « crasher » la machine représentée par le retour du squelette vert, l’arrêt brusque du son qui jouait.
Petite explication technique : un « réseau de neurones » informatique a été programmé pour être capable de reconnaître la différence entre un mouvement « banal-simple-stable -quotidien, etc. » et un mouvement qui sort de l’ordinaire. Ce qui a été réalisé était de faire faire à l’ordinateur l’apprentissage de cette différenciation. Nous avons doté la machine d’un petit bout d’ »intelligence artificielle » (réseau de neurones apprenant) pour qu’elle puisse d’elle même voir et détecter la différence en question. Bien sûr nous souhaitons aller plus loin et faire en sorte que l’ordinateur à terme puisse reconnaître des différences de qualités de mouvement.
Une autre manière d’inviter le visiteur à chercher par lui même d’autres manières de bouger et par là inventer une gestuelle qui impacte l’environnement numérique. »